Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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2.36 - Le fouineur du temps - Partie 1 (l'observateur)
The Watcher
Le Tardis se matérialise au bord d'une falaise sous les yeux d'une moine en robe de bure. A l'intérieur, le docteur, abattu par le départ de Ian et Barbara, découvre que Steven Taylor s'est glissé à bord.
Diffusion originale : 03 juillet 1965
Diffusion française :
03 juillet 1965
Réalisat.eur.rice.s :
Douglas Camfield
Scénariste.s :
Dennis Spooner
Guest.s :
Michael Guest
,
Michael Miller
,
Peter Russell
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 18 décembre 2018 à 09:52 |
Steven Taylor fait une bonne entrée dans le TARDIS et ses prises de becs avec le Docteur ("Doc") sont assez savoureuses. Puis on était partie sur un épisode historique classique avec des vikings....sauf que cela a l'air plus compliqué que ça. Tant mieux. |
Avis favorable | Déposé le 05 novembre 2015 à 14:30 |
C'est sympa de voir qu'on semble enfin perturber les pure historical par des éléments de science-fiction, même s'il me semble qu'il faudra vraiment attendre l'ère du second Docteur pour voir le genre du pure historical disparaître. Reste une introduction sympathique malgré des longueurs parfois peu nécessaires. Le retour de Steven est, comme prévu, super mal géré, mais j'aime bien le fait que le personnage n'en croit pas un mot des histoires de Vicki et du Docteur sur une machine temporelle. L'épisode est d'ailleurs globalement le premier de l'histoire à se prêter au jeu du "allons réintroduire toutes les notions importantes à savoir sur la série, sur le Doc (pardon, Doctor !) et le TARDIS" et il le fait très bien. Dernière chose, cela fait du bien d'avoir un épisode sérieux dans une saison comique. C'était cool mais je préfère quand un épisode joue sur la corde du drama tout en contenant quelques blagues. Il y a même des échanges super drôles : Steven : If it landed on the beach against the cliffs, it'd take on the appearance of a large rock? Doctor : Yes, yes, yes, yes! Stven : Do you wonder why I don't believe you? You know, that large rock over there looks exactly like a Police telephone box. " (c'est d'autant plus drôle quand on se dit que plus tard dans l'épisode, il y aura bien une drôle de pierre qui aura une importance..) Le contexte est cependant un peu plat et malgré la beauté plastique de l'épisode je suis un peu hermétique à toute l'ambiance moyen-âgeuse, monastère et pauvres paysans... Cela dit c'est une histoire dans le passé, à l'ancienne, c'est mon genre préféré donc pourquoi pas ! |
Avis favorable | Déposé le 27 avril 2014 à 01:44 |
Après une assez longue pause, me voilà reparti pour la suite des aventures du 1er Docteur ! C'est parti pour The Time Meddler, 9ème et dernière histoire de cette belle saison 2. Dans le dernier épisode, nous laissions le Docteur et Vicky seuls après une course poursuite temporelle épiquement drôle avec les Daleks, et surtout un départ (déchirant) de taille : celui d'Ian et Barbara, qui étaient quand même là depuis le début de la série, et dont la sortie de scène marquait aussi l'air de rien la fin d'une époque dans l'ère du 1er Docteur et de la série, cette dernière n'ayant plus que son personnage et interprète (mais ça, on sait tous que ça ne durera pas ...) comme éléments commun à ses tout débuts, Vicky ayant beau avoir été pensée comme un remplacement pur et dur de Susan, les personnages n'ont absolument rien à voir (et tant mieux). On pouvait craindre que la série (du moins, l'ère One) ne perde de son piquant avec le retrait de ses 2 personnages au combien attachants et marquants et la manière dont la série allait du coup évoluer en fonction de cela. Fort heureusement, cet épisode va nous montrer dès sa première partie qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. C'est très peu de temps après cette séparation qui a pesé lourd sur le coeur de nos deux héros qu'on les retrouve, encore un peu sous le choc de cet événement. "The Chase" nous présentait aussi dans son ultime partie celui qui va maintenant prendre la place d'Ian : Steven Taylor. Alors que son sort était resté incertain (hormis le fait qu'il avait survécu à l'incendie) à la fin de l'épisode précédent, les scénaristes ont eu l'idée de décider d'en faire le nouveau compagnon. Le bougre à quand même réussi à entrer dans le TARDIS et à s'y cacher pour fuir la précédente planète ou il n'y avait plus rien pour lui. Il sera vite repéré (le Docteur et Vicky le prenant d'abord pour un Dalek. J'aime beaucoup la continuité très marquée de l'ère One dans les épisodes). Et s'il est encore un peu tôt pour statuer sur ce personnage qu'on connait à peine, pour l'instant, c'est une bonne idée de l'avoir fait rejoindre le groupe. Son incrédulité donne lieu à de nombreux échanges hilarants et des dialogues cultes ("Space Helmet for a Cow") entre lui, Le Docteur et Vicky. Sans ça, cette première partie semble nous promettre un épisode très intéressant, car il s'agit probablement du premier épisode de la série étant clairement à la fois historique et de science fiction, les deux genres s'étant toujours rigoureusement opposés jusque là. S'il est là encore un peu tôt pour en juger, ça semble être un très bon mélange puisque l'ère One est souvent plus grandiose dans l'historique et que le fait d'incluer de la SF dedans renforce la tension, car pouvant surgir de toutes part et être des 2 natures du show. En plus de cette dynamique de groupe rafraîchissante qui porte ces 20 premières minutes et de ce mélange des genres bienvenue, on se délectera aussi dans cette première partie d'une très belle réalisation, plus soignée que d'habitude et d'un retour à quelque chose de plus sérieux que la parenthèse parodique des 2 précédents épisodes (non pas que ce n'était pas appréciable, bien au contraire, c'était très bienvenu, mais ça serait devenu lourd sur la durée. Qui plus est, quand un show ne marche plus qu'en se parodiant lui même, ça sent généralement mauvais ...), même si l'humour reste assez présent à travers les personnages de Steven et du Moine. Le Moine, qui, si l'on devine aisément ce qu'il est, à se trimbaler des phonographes en plein milieu du 11ème siècle (et puis bon, le titre de l'épisode, c'est quand même The Time Meddler), captive l'attention à sa moindre apparition et fascine le spectateur, et la fin de cette partie semble nous promettre un adversaire coriace et diablement intéressant. Bref, cet ultime épisode de la saison 2 commence très bien, parvenant au cours d'une excellente première partie à introduire parfaitement le tout sans perdre de temps, ni bâcler cette étape, alors qu'elle doit quand même non seulement introduire l'intrigue de l'épisode, mais aussi un nouveau compagnon. Ce qu'il à réussi à la perfection sur les deux plans, à la fois parce qu'on brûle d'envie de connaître la suite de cette intrigue qu'il a su rendre instantanément fascinant, mais aussi de découvrir l'évolution de Steven. Si la suite est dans cette excellente lignée, on tiens surement un des meilleurs épisodes de la saison ... |
Ce gros chad de Steven Taylor qui mansplain tout le monde, le Docteur y compris. Le personnage est complètement détestable, mais l'acteur prend un tel plaisir à le jouer que ça en devient communicatif. Il m'a régalé. On est à dix mille lieux de no-charisme Ian. Même chose pour William Hartnell qui joue une version bien plus sassy qu'en première saison. Parfois, il a l'air de se taper des p'tits délires dans son coin et ça fait plaisir.
L'épisode est très plaisant. Avec quatre décors, ils te font un épisode complet et tu y crois vraiment. Le tout est sublimé par l'acteur qui joue le moine coquin, qui, lui aussi, développe un jeu de micro-expressions et de mimiques mystérieuses.
PS : J'ai toujours un peu de mal avec le fait que le Docteur n'ait pas de tournevis sonique (ce qui aurait résolu pas mal de problèmes ici).